Lectures publiques de scénarios #3

On est partis pour une troisième édition des lectures publiques de scénarios à l’Aquarium Ciné-Café !

La lecture de scénarios n’est pas forcément évidente pour tout le monde. Le scénario est avant tout considéré un outil, et non comme un objet littéraire. Sa lecture est donc rarement passionnante, surtout pour ceux qui n’y sont pas familiers. Alors, pourquoi organiser des lectures de scénarios ?

Avant tout pour permettre aux auteurs et aux comédiens de se rencontrer. Lorsque l’auteur d’un film n’est pas aussi réalisateur, son rôle s’arrête souvent à la rédaction du scénario. Or, il me semble qu’auteurs et comédiens ont beaucoup à apprendre les uns des autres. La manière de concevoir un dialogue, de caractériser un personnage, et jusqu’à la structure de l’histoire. Quand j’ai commencé à organiser les lectures de scénarios, c’était avant tout pour provoquer des discussions autour de ces deux métiers. Pour ma part, ce sont certaines collaborations avec des comédiens qui m’ont permis d’envisager autrement l’écriture du conflit dans une scène, parce que j’avais eu l’occasion d’observer la manière dont les acteurs appréhendaient le texte.

Écrire « le scénario n’est pas un objet littéraire » est difficile pour moi. Il me semble qu’un scénario peut aller au-delà de sa fonction d’outil, de transition entre le papier et l’image. Le film existe déjà lorsqu’il est écrit, d’une certaine manière, et c’est à cette vision-fantôme que j’ai envie de laisser une place, lors des lectures publiques, où tout est encore permis. On laisse aux spectateurs le soin de former les plans, de construire les images d’un film en devenir.

Durant la soirée seront lus trois scénarios : Wolf de Fannie Dieterlen, Staline et sa sardine de Malina Ioana-Ferrante, et Shooting de Robin Vergnes.

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